Architecte, urbaniste et chercheur, Adrian Lahoud est également doyen de l’école d’architecture du Royal College of Art de Londres et coprésident du groupe de travail sur les droits des générations futures. Auparavant, il a été maître d’atelier pour le programme de Master « Projective Cities » à l’Architectural Association de Londres et directeur du Master en recherche de l’architecture au Goldsmiths College (Université de Londres).

Adrian Lahoud a été le curateur de la première Triennale d’architecture de Sharjah (2019). Son travail a également été présenté dans des expositions telles que Let’s Talk about the Weather : Art et écologie en temps de crise au musée Sursock, à Beyrouth (2016) ; After Belonging à la Triennale d’architecture d’Oslo (2016) et Forensis : The Architecture of Public Truth à la Haus der Kulturen der Welt, à Berlin (2014).

En plus de ses recherches qui se concentrent sur la compréhension anthropologique de la notion d’abri ou d’habitation, Adrian Lahoud écrit souvent sur des problématiques liées au changement climatique et au colonialisme. Sa thèse de doctorat, The Problem of Scale : The City, the Territory, the Planetary, explore la façon dont les problèmes spatiaux sont structurés à l’aide du concept d’échelle.

Il a notamment publié « Fallen Cities » dans The Arab City : Architecture and Representation (Columbia University Press, 2016) ; « Scale as a Problem, Architecture as a Trap » dans Climates : Architecture and the Planetary Imaginary (Avery Review Lars Muller, 2016) ; « A Mandala to a Model » dans Elements for a World : Stone, Water, Wood, Fire, Sky (Sursock Museum, 2016) ; « The Bodele Declaration » dans Grain, Vapour, Ray : Textures of the Anthropocene (MIT Press, 2015) ; « Nomos and Cosmos » dans Supercommunity (e-flux, 2015) ; « Floating Bodies » dans Forensis : The Architecture of Public Truth (Sternberg, 2014) ; et « The Mediterranean : A New Imaginary » dans New Geographies (Harvard University Press, 2013).

Né en 1975 à Sydney, Adrian Lahoud vit et travaille à Londres.