Architecte, maître de conférences et chercheuse à l’Institut royal d’art de Stockholm, Marie-Louise Richards explore l’invisibilité en tant qu’incarnation, stratégie critique et catégorie spatiale à travers des méthodes de pratique architecturale et artistique, de conservation et d’écriture. Ses travaux actuels visent à interroger les relations entre la race et l’espace et à ré-imaginer la discipline, la pratique et l’histoire de l’architecture à travers des méthodologies, des théories et des approches queer, féministes noires et prémodernes. Parmi ses travaux récents figurent Banana-Split : a (Black) Power Walk commandé par Mossutställningar/Public Art Agency Sweden (2020) ; « Out of Line : Erasure and Vulnerability as Sites of Subversion » dans Archifutures Vol. 6 : « Agency » (2020) ; et « Hyper-visible Invisibility : Tracing the Politics, Poetics and Affects of the Unseen » dans Field Journal : Becoming a Feminist Architect, Vol. 7 (2017). Elle fait partie du projet de recherche collaborative « Spaces of Care, Disobedience and Desire : Tactics of Minority Space-Making » avec Natália Rebelo et Rado Ištok.